Le Groupe Obscur raconte sa mythologie en Obscurien, leur propre langage, et dévoile un monde habité par une flore et des créatures à fortes symboliques.

Pondecen verra le jour au printemps 2020 chez Midnight Special Records. Ce deuxième EP aux sonorités dream pop ambiant est habité par le grand thème du temps : la vie, le cycle des jours ou encore la nuit, régissent cet ensemble de petits contes ouvert par « Fhëmë » qui campe une atmosphère solaire. « On pense à des tournesols, enracinés dans la terre et tendant vers leur imaginaire pour concevoir l’image du monde », raconte la formation rennaise. Ils poursuivent leur exploration avec « Voliansor », premier single du EP : la scène se déroule au cœur de la nuit sombre : un cortège lent, silencieux et masqué avance sous les épais feuillages des arbres. Visiteurs ou esprit de la forêt ? Le tableau, féérique ou cauchemardesque, prend vie à travers le timbre de voix cristallin de sa chanteuse, soutenu par des percussions accentuées et vertigineuses.

La suite des « Pondecen » évoque sous les formes d’un fleuve et de ses apparats le temps qui s’écoule, la mémoire qui fleurit et se fane, les créatures qui y naissent, vivent et meurent. Alors que l’ouverture de cette trilogie résonne comme un chant traditionnel ou une prière, la suite, plus lumineuse, est une ode à la vie qui évoque les Telenëde, créatures aux apparences de sirènes nées. Vient « Pondecen III », titre sombre et conclusion de ce deuxième EP, alternant des moments de contemplations avec des parties plus écorchées, « le constat un peu mélancolique de la vie qui passe et des souvenirs qui s’effacent », expliquent-ils.

Avec Pondecen, Le Groupe Obscur invite à plonger dans cet imaginaire fantastique empreint de philosophie et de métaphores, où la musique, faite de répétitions et de mouvements, est une grande force narrative.

À propos du Groupe Obscur

Dans le vocabulaire du Groupe Obscur, il est question d’astral, de magie ou encore de divinatoire, un univers incarné par des nappes de claviers séraphiques, une basse omniprésente, une voix vertigineuse et de fabuleux échos. Sur scène, Le Groupe Obscur, en costume et maquillé, déploie une esthétique surréaliste où se croisent des inspirations empruntées à Man Ray ou à Méliès, renforçant les contours de leur monde onirique et mystique.