ALEX ROSSI

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ALEX ROSSI - ALBUM "DOMANI È UN' ALTRA NOTTE" KWAIDAN RECORDS - SORTIE LE 29 NOVEMBRE 2019

« A la question « Pourquoi chanter en Anglais ? », la réponse est classique comme un morceau de Celentano: c’est l’idiome rock pop par excellence. Pour l’Italien, il n’y aurait a priori pas de question à se poser – c’est la mélancolie faite musique. Et pourtant on la sent venir : pourquoi chanter en Italien ? Quand on s’appelle Alex Rossi et que l’Italie coule dans les veines (il vient du Veneto), ça devrait couler de source, comme le fleuve Pô. Avant d’être ce chanteur d’origine italienne, Alex Rossi chante dans sa langue maternelle. Dans les années 90, il signe un contrat avec Mercury, sort des disques, écrit des textes pour Axel Bauer ou Dick Rivers, bref un parcours riche parce qu’impossible n’est pas français ; c’est plus tard qu’il se décide à chanter dans sa langue… paternelle. Car comme le dit le proverbe et le label de Johnny Jewel et Mike Simonetti : Italians do it better.

Les années 2000 sont les années Myspace – comme un club échangiste de musique en ligne – et c’est là que se rencontrent Alex Rossi et les futurs Aline (Romain Guerret et Arnaud Pilard) baptisés à l’époque Dondolo, un nom qui chante et danse l’Italie ; c’est un signe annonciateur. Puisqu’ils sont fans de Lucio Battisti, Matia Bazar, Pino D’Angio autant que d’italo-disco, l’idée qu’Alex chante en V.O se développe crescendo. Pendant ce temps, Rossi continue de chanter en Français, de faire chanter en Français et en particulier des femmes (Graziella De Michele, la créatrice de mode Inès Olympe Mercadal) avec la complicité du compositeur Dominique Pascaud. Il collabore aussi avec le compositeur Frédéric Lo, fonde le collectif situationniste Ballu avec le journaliste et écrivain Arnaud Viviant. En 2013, sort L’Ultima Canzone. A cette période, la pop italienne n’offre pas des reliefs folichons, plutôt du réchauffé mal produit qui incite à recracher son Chianti. Si Aline est responsable du tube Je bois et puis je danse, avec Alex Rossi c’est plutôt « Je parle et puis je chante » : couplets en talk-over rauque’n’roll puis – refrain – le lyrique s’envole. L’Ultima Canzone. De la radio (Nova) à la presse écrite ou web (Magic, Gonzaï, Technikart…), cette Ultima Canzone – « dernière chanson » – rencontre un succès fou, pour paraphraser Christophe – encore un d’origine ritale. La dernière, vraiment ? Non, la musique, c’est comme les verres de vin : un morceau en appelle un autre. Toujours accompagné de Guerret et Pilard à la réalisation, Alex s’attelle

à la face B avec Ho Provato di tutto ; Yan Wagner en fait un remix slow qui donne chaud au ventre et fait froid dans le dos. Le single sort chez Born Bad. Alex poursuit son chemin. Passionné de culture transalpine, de la pop de Battisti à la photographie de Claude Nori jusqu’aux films de Pasolini ou de Fellini (tout en i comme Rossi), il faut qu’il fasse son cinéma en musique et en Italien. Bon, Alex est seulement d’origine italienne ? Cette origine crée son originalité. Il continue alors d’enregistrer avec ses acolytes d’Aline mais aussi avec SLOVE (La Discoteca, Quale Follia, présents sur Le Touch chez Pschent Music), interprète Con Questo Amore sur la bande originale du Juillet Août de Diastème, fait des concerts 100% italiens, il tient la note, intègre des nouvelles chansons comme l’hymne d’espoir noctambule Domani è un’altra notte (qu’on entend dans la série Netflix Luis Miguel). Et, en guise de rappel, il dégaine L’Ultima Canzone, comme ce qu’elle est et a toujours été, un point de départ et un point d’arrivée. La route – la strada – sera l’album. C’est un mirage devenu réalité avec la rencontre de Marc Collin, la signature chez Kwaidan et le soutien d’Agnès b. Alors oui, entre-temps, une fantastique nouvelle scène indie pop a surgi, pas de nulle-part mais bien d’Italie : Giorgio Poi, Coma_Cose, Colombre, Selton, Nicolo Carnesi, Galeffi…

Alors que l’actualité politique récente nous dépeint une Italie qui s’enferre dans le populisme et exhale des relents nauséabonds de sinistre mémoire, Alex Rossi nous offre, à travers son album « Domani è un altra notte », une vision différente du pays de la pizza et du Vespa. Une vision moins anxiogène, plus idéale et séduisante, qui, sans tomber pour autant dans le pur cliché rital, joue avec les codes de la dolce vita et nous rappelle toutes les bonnes raisons que l’on a d’aimer le plus latin des pays européens ; d’’aimer son art de vivre, ses femmes, sa musique et les tonalités chaudes et chantantes de sa langue.

Oscillant, avec finesse et un sens aigüe de l’équilibre,, entre la posture du latin lover assumé et celle d’un poète romantique moderne empreint d’une certaine forme de noirceur et de dérision, Alex Rossi nous propose avec cet album un projet aussi inédit qu’insolite sur la scène des musiques actuelles hexagonales. Opérant à la fois dans les registres de la pop song à refrain imparable, de la tradition de la chansonnette italienne, et de l’électro aux accents eightie’s taillée pour le dance floor, il réussit, grâce à cet album très personnel, une synthèse unique en son genre : une sorte d’italo disco existentialiste Car, en effet, non content d’être plus qu’atypique dans le contexte de la production pop française, « Domani è un altra notte » tient également du concept album généalogique : personne ne s’y sera trompé , le patronyme du chanteur ne laisse aucun doute quant à son origine géographique, et même s’il n’a en l’occurrence pas de lien de parenté connu avec le célèbre Tino, Alex Rossi a un père italien qui, dans ses jeunes années a quitté son pays pour venir s‘installer en France. Et le grand père d’alex, inquiet de ne pas savoir ce que devenait son fils, lui écrivait des lettres. Des lettres simples et touchantes, véritable bouteilles à la mer dans lesquelles il parlait de ce qui se passait au pays et demandait de ses nouvelles à ce fils exilé loin de chez lui. Ce sont des extraits de ces lettres qu’Alex Rossi a choisi de lire, en

italien doublé français, dans de courts intermèdes qui figurent entre certains morceaux de l’album. C’est à la fois un des fils rouges du disque et sa façon à lui de se pencher sur sa généalogie et de rendre hommage à ses origines italiennes, en délaissant pour un temps sa langue maternelle (car Alex est né en France, dans le sud-ouest) au profit de sa langue paternelle, l’italien donc. »

On en parle dans la presse

C À VOUS:

Quotidien: Live « Solo tu » ft. Calypso Valois

https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/alex-rossi-et-calypso-valois-solo-tu-en-live-pour-quotidien-94917351.html

LIBÉRATION:

« Le chanteur parisien maudit sort ce vendredi «Domani È Un’altra Notte», un album en hommage à la grande pop italienne. C’est en écoute en avant-première chez «Libération». »
Adrien Franque

LES INROCKS:

« Alex Rossi dévoile un beau tempérament mélancolico-mélodique où, sous le kitsch, affleure la vérité d’un homme d’origine incontrôlée. »
François Moreau

TECHNIKART :

2e sur 10 du Selector musique:
« pas de la musique spaghetti, de l’italo rétro kitsch : un fantasme de pop italienne mélancolique et euphorisante, des standards de radio pour une radio qui n’existe pas.  »

GÉNÉRAL POP :

« A l’occasion de la sortie de son premier album Domani è un’altra notte, le chanteur et parolier d’origine italienne nous donne une leçon d’élégance. A retrouver en concert le 19 décembre pour la General POP Xmas Party.« 

NÉOPRISME:

« À la base, il y a un délire, qui est finalement allé un peu plus loin que ça. Alex Rossi gratte des cordes pour le compte d’Aline, le duo français qui revendique Christophe et qui a failli le payer cher à Michelin (d’abord nommé Young Michelin, le groupe avait dû céder à la pression du fabricant de pneumatiques, et changer de blaze…) Un verre qui s’étire, et une idée émanant de Romain Guerret, rencontré sur Myspace (c’était les années 2000) comme le rappelait récemment Alex à François Moreau des Inrocks, autour d’un verre là encore (c’est là que tout se fait, décidément). Alex Rossi, ça sonne légèrement italien. Alors pourquoi ne pas en composer, un morceau en italien, juste pour se marrer ? »

RADIO NÉO:

« Dans une démarche qui partait presque initialement d’un esprit second degré, Alex Rossi a séquencé sur son premier album solo, l’âme d’un pays qui n’est pas le sien. Il a soigneusement adopté son langage, sa musique et surtout, son atmosphère : La cuisine, les femmes, la famille, l’amour, la pop-disco, donc, l’Italie. On peut le voir comme un voyage ou comme un documentaire, un album sincère, simple mais pas simpliste, Domani e un altra notte est sorti fin novembre sur Kwaidan et on en parle sur cet épisode de Chaos ! »

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