EDOUARD VAN PRAET

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EDOUARD VAN PRAET

Album "Mascarades"

Le bruxellois Edouard van Praet annonce son premier album, ‘Mascarades’
À paraître le 4 octobre

Edouard van Praet façonne son univers depuis maintenant trois ans. Trois années d’étrange fusion chimérique de styles : entre sourire et pleurs, entre douceur et violence, le dandy trash inhale les vapeurs du rock pour les expirer en sonorités multiples qui lui sont propres, ce qu’il aime appeler le jungian indie-pop-punk-electro-rock-paper-scissors alternatif ou, pour faire plus simple, l’anti-rock. Une exploration de la diversité des styles synthétisée par son amour pour les mélodies pop.

Après deux EP l’ayant solidement introduit en Belgique, Edouard annonce maintenant son premier album, ‘Mascarades’, la suite logique mais audacieuse de ses précédentes expérimentations rock (‘Doors’ en 2021, ‘Cycles’ en 2022). On y retrouve un chant en français prédominant et un élargissement à des sonorités électroniques assumées.

Ce qui pourrait apparaître comme un changement de style radical par rapport à ses débuts est en réalité une couche supplémentaire, tel un masque qui épouserait la forme du visage. A travers ses ‘mascarades’ stylistiques, Edouard cherche à unifier un son alternatif qui lui serait propre, en explorant différentes identités musicales que l’on retrouve à la source de sa folie créatrice. 

Les mascarades sont ces faux-semblants qui tentent de cacher ou de révéler une identité. En les poussant à leur paroxysme, Edouard souhaite faire éclater la supercherie : par-delà les genres musicaux, faire tomber les étiquettes arbitraires et dévoiler son identité musicale au grand jour, à nu, sans ornements inutiles. Retirer les couches pour retrouver l’essentiel, et accepter qu’une même personne puisse recouvrir plusieurs identités parallèles qui forment un tout plus grand que leur somme. 

Vous l’aurez compris, Edouard voit sa musique comme un immense terrain de jeu au cours duquel des guitares sont grattées, des synthétiseurs sont manipulés et des micros sont malmenés. Au final, nous pouvons autant faire face à une balade dont l’influence vient tout droit de Tom Waits et de Frank Sinatra ou un son gabber/trance dégénéré. Le pont entre ces deux extrêmes est ce son alternatif issu du rock, certes, mais qui ose aller au delà de ses carcans parfois trop rigides. 

Sur scène, Edouard se déchaine, et ça, c’est une autre constante parmi ses contrastes. Accompagné de son band d’anti-rockeurs, il vous invite à boire la tasse et à vous abandonner à la transe. Si c’est bien un quintet de musiciens ‘rock’ que l’on retrouve sur scène, ce n’est que la première couche visible d’une réalité bien plus profonde. Nous sommes face à une mascarade qui cache un show sauvage et intense qui vous fera passer du folk rock au glam, de la balade à la transe techno, de la mise en scène maniérée à la mise à nu la plus totale. 

En son noyau se tapit un artiste qui est parvenu à absorber ses multiplicités pour les régurgiter en une synthèse anti-rock, en faisant tomber les masques pour mieux trouver ce qui constitue le coeur de son identité.

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