Clement Froissart, c’est l’histoire d’un mec qui a quitté en 2014 la faune parisienne pour s’enraciner dans les Landes, où il a monté son studio, sorte de caverne d’Ali Baba, dans laquelle s’entassent tous les objets et instruments dénichés avec passion depuis sa plus tendre adolescence.
A 16 ans, il quitte le conservatoire dans lequel il a passé près d’une décennie à étudier patiemment la flûte traversière et, même si

Il saute alors le pas et monte plusieurs groupes avec lesquels il expérimente, fait ses premiers concerts et découvre dans la foulée
Il fonde en 2010 le groupe Concorde (plus de 100M de streams depuis), qui l’emmène sur les routes où il se produit en première partie d’artistes comme Fujiya & Miyagi,

Deux ans plus tard, lassé des allers retours vers les landes pour de trop éphémères surf sessions, il s’installe définitivement à Hossegor, à deux pas de l’Océan, dépose tout son matériel dans sa maison studio, et commence à collaborer avec Pilooski et
En 2019, son premier EP « Amour Armure » porte en lui ce déplacement de la capitale à l’océan, de la sophistication à la simplicité, du bruit vers le calme.

Son album « Nuits Agitées » se raconte de manière ambivalente. La légèreté d’un côté – un lâcher-prise autour de l’amitié et de l’amour, une cure de jouvence dans la lignée de son premier EP – et plus intense de l’autre autour de la paternité à la sortie de l’adolescence qui est racontée, chantée comme une vie d’adulte précoce.

Alors que chacun joue un rôle (le garçon de café de Sartre, La Comédie Humaine…), Clément se sépare du sien. C’est à nu qu’il se présente : « Clément Froissart ».