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Album "Nuits Plurielles" sortie le 06 septembre chez Lisbon Lux Records

Bronswick est la rencontre créative de deux entités, Catherine Coutu, dont la voix cristalline rappelle les mers les plus limpides, et Bertrand Pouyet, contrepartie et force tranquille qui assoit les envolées lyriques grâce à ses rythmes précis et enjôleurs. Ensemble, ils nous guident à travers un labyrinthe de relations humaines complexes sur leur premier album Nuits Plurielles qui arrivera à point pour la rentrée, le 6 septembre 2019.

Après les sulfureux EPs Errances (2015) et Chassés-Croisés (2016), le duo est d’abord revenu en douceur avec du nouveau son en fin 2018, la pièce « Peupler le monde », une ode synth-pop sensuelle au magnétisme irrésistible. Donnant suite à ce premier extrait, naît « La sécheresse » au printemps 2019, une plage aux accents électro-pop et trap, et qui aborde la sensation de perte de contrôle, d’être la « tête sous l’eau », métaphore superbement illustré dans un magnifique vidéoclip sous le giron d’Alexis Fortier-Gauthier. Deux titres forts qui mettent la table à Nuits Plurielles.

Suprasensible

À la base deNuits Plurielles, on retrouve d’abord un assemblage méticuleux de beats inspirés du cloud rap, du hip-hop des débuts 2000, et de morceaux plus plannants dominés par des nappes généreuses, rappelant la dream pop. Ces influences variées dressent le canevas de base sur lequelle le tandem s’amuse à créer des microcosmes sillonées par les accords soutenus et et les mélodies entêtantes.

Le groupe traite en filigrane de la dichotomie entre le désir d’insouciance et les contraintes imposées dans le quotidien à travers les chansons de Nuits Plurielles. Un tiraillement équivoque sous différentes thématiques au fil des harmonies entre Catherine et Bertrand, qui sont parfois complices ou parfois se répondent, se questionnent.

Les 11 pièces forment un amalgame où s’entremêlent les relations, tant amoureuses que sexuelles (« Un geste », « Le dégel », « Retrouve-moi là-haut », « Nuit numéro un »), la colère et le sentiment de vengeance (« À couteaux tirés », « Comme la mer »), le manque de temps (« Voltiger avec les fous»), les problèmes d’argent (« La sécheresse »), ou plus directement l’idée de crise existentielle (« Mes automatismes », « Si t’as raison »).

Le groupe s’est entouré de Vincent Levesque (We Are Wolves, Paupière) à la réalisation, David Krajic au mix et Richard Addison au mastering, et promet de livrer un son qui s’inscrit dans l’ère du temps avec Nuits Plurielles; des pièces chargées de questionnements, contrebalancées par des rythmes léger exécutés en finesse.

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